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Discours à l'occasion de la visite de Monsieur Jacques Dermagne, Président du Conseil Économique et Social de la République Française, dans les locaux de la Banque, le vendredi 20 juillet 2007

Monsieur Le Président
 
Chers amis
 
J’ai l’immense plaisir d’accueillir aujourd’hui Monsieur Jacques Dermagne, Président du Conseil Économique et Social de la République Française. Malgré un emploi du temps plutôt chargé, il nous a fait l’honneur d’être des nôtres cet après-midi. Mon plaisir est d’autant plus grand que je fus moi-même étroitement associé au Conseil Économique et Social de Maurice, en tant que Président-fondateur de notre ‘National Economic Development Council’.
 
Je remercie Monsieur Dermagne de me donner l’occasion de réunir autour d’une même table mes anciens collaborateurs et amis. Je salue donc les collaborateurs et amis qui ont bienveillamment répondu à mon invitation cet après-midi. Je dois souligner que c’est mon ami Mohamed Vayid, l’actuel Président du CES de Maurice qui me proposa d’organiser ce déjeuner. Je regrette qu’il n’ait pu être des nôtres cet après-midi.
 
J’ai eu l’occasion de visiter le siège du CES à Paris, où je fus reçu par le distingué Monsieur Jean Mattéoli, le précédent Président du CES. Ses bureaux avaient, je me souviens, une vue magnifique sur le Jardin du Luxembourg qui, à mon avis, est un cadre agréable qui ne saurait nuire au dialogue social. La vue du 20ème étage de notre building est comparable et invite également au dialogue social. Je voudrais remercier nos deux directeurs ici présents d’avoir autorisé cette rencontre, malgré le fait que le dialogue social ne rentre pas dans nos attributions.
 
Au-delà de ma participation personnelle, en tant que Président du NEDC et de celles des autres personnes ici présentes, aux différentes activités de notre CES à nous, je voudrais souligner que c’est Maurice tout entier qui a bénéficié de cette mouvance dans laquelle s’inscrit cette pensée économique et sociale privilégiant le dialogue. Car c’est bien ici à Maurice, qu’a vu le jour l’Association Internationale des Conseils Économiques et Sociaux (AICES). Je crois savoir que l’Association a pris de l’essor depuis son lancement sous le ciel mauricien. Nous sommes heureux d’avoir pu apporté notre pierre à sa construction.
 
La mondialisation et la libéralisation des marchés sont des faits. Aucun pays au monde ne peut prétendre s’y opposer. Nous sommes tous interdépendants. Nous avons tous besoin des uns des autres. Nos échanges nous enrichissent mutuellement, ainsi pouvons-nous espérer progresser.
 
Le CES de Maurice s’est beaucoup inspiré du modèle CES de France. Les échanges entre nos deux organisations ont été multiples et porteurs. A l’époque, le Président Mattéoli avait suggeré que j’apporte mon soutien personnel à l’Afrique du Sud pour les aider à fonder leur Conseil Économique et Social, alors que celle-ci émergeait du régime apartheid. 
 
Malheureusement nous n’avions pu donner suite à cette requête. Nous avons cependant maintenu des relations très étroites avec le CES de l’Afrique du Sud. La présence de Monsieur Dermagne à Maurice aujourd’hui traduit cette volonté de dialogue permanent entre les CES.
 
Maurice est entré dans une phase nouvelle de développement économique. De nombreux défis nous guettent. Le nouvel ordre économique mondiale peut creuser le fossé entre les riches et les pauvres. Il est primordial de se rappeler que le progrès de toute société dépend d’abord du bien-être de l’homme, qui est au centre de tout développement économique. L’économie ne peut donc être dissocié du social.
 
Ce n’est certes pas Monsieur Dermagne qui dirait le contraire. Sur ce, j’ai le plaisir d’inviter Monsieur Dermagne à nous adresser quelques mots.
 
Je vous remercie de votre attention.