29 avril 2024
Sous l’impulsion de Monsieur le Gouverneur Harvesh Seegolam G.C.S.K, la Banque de Maurice a accueilli la Réunion annuelle du Groupe des Directeurs de la Formation et de la Coopération des Banques Centrales Francophones du 24 au 27 avril 2024.
Le Groupe, représentant pas moins de 30 pays francophones au travers de 18 banques centrales nationales et régionales, a à cette occasion célébré ses 20 ans d’existence. La Réunion annuelle s’est tenue sous la gouvernance conjointement assurée par Monsieur Dhafer Hmaissia de la Banque Centrale de Tunisie, Président du Groupe en exercice, et par Madame Pauline Charazac de la Banque de Maurice, Secrétaire du Groupe en exercice et Présidente au 1er janvier 2025.
Ayant eu comme fil conducteur la digitalisation des écosystèmes dans le renforcement des capacités, la Réunion a été ouverte par Monsieur Mardayah Kona Yerukunondu, Premier Sous-Gouverneur de la Banque de Maurice. Les échanges interactifs des membres sur le sujet donneront lieu à la création de 4 modules de formation, en présentiel et en virtuel, d’ici la fin de l’année sur des thèmes aussi variés que « le paiement digital au service de l’inclusion financière » et « la surveillance des moyens de paiement face aux enjeux cybernétiques ».
Traduisant le dynamisme du Groupe et de ses membres, le Gouverneur de la Banque de Maurice, Monsieur Harvesh Seegolam G.C.S.K., a déclaré « Dans un monde en constante évolution, le capital humain est le bien le plus précieux d’une banque centrale. Je crois fermement à la formation et à la coopération comme levier d’excellence institutionnelle. En accueillant la Réunion annuelle 2024 du Groupe, la Banque de Maurice démontre une nouvelle fois son engagement sans faille envers ses homologues francophones ».
Pour conclure les travaux de la Réunion annuelle, l’intervention de haut-niveau animée par Monsieur Arnaud Stien de l’European Union Global AML/CFT Facility a permis de mettre en lumière les liens intrinsèques entre la formation et la coopération des banquiers centraux dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme à l’ère de la digitalisation.
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